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Léon le plancton

9 novembre 2010

Refroidissements n°2

Un lieu vide est un lieu intriguant. Surtout lorsqu'on le connait bien et qu'on y a vécu des moments importants. Le hall d'un théâtre, un couloir vide qui se remplissent alors. Comme un voile du passé. Les personnes, d'abords inanimés, commencent à bouger lentement, à marcher. Tout cela se présise. Les silhouettes androgynes prennent la forme des personnes présentes lors de ces moments. Les visages, les corps, tout est enfin en place avec une précision quasi mathématique.

Viens alors LE moment en question. Les sourires s'échangent, les regards aussi. La voix de votre accompagnateur onirique résonne ainsi que le brouhaha d'une foule inéxistante. Une mélodie jouée une dizaines de fois dans une salle de répétition et ensuite imprégnée à jamais de cet air.

Aujourd'hui, je suis allée à la salle de concert de ma ville où j'avais vu une pièce de théâtre et où j'avais croisé quelqu'un que j'aimais beaucoup. Les diverses scènes de cette après-midi là ce sont jouées une à une dans ma tête. Je voyais son regard, ses mimiques et ses expressions. Et surtout j'entendais le son de sa voix, de son rire.

Comme j'aimerais le réentendre. Une dernière fois. Pour lui dire au revoir et lui souhaiter bonne chance. Ce garçon était si doux et emplit d'une si grande violence. Plus que d'entendre son rire, j'aimerais l'entendre s'éteindre.

SDLFQ

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7 novembre 2010

Hululements n°2

Des sons divers se mélangent : bruits de la télévision, pas, craquements du bois, claquement de portes… Mais la musique comment doucement, calmement, à emplir mes oreilles. Les basses sont peu présentes mais les percussions sont assez marquées. La musique deviens un peu plus forte et les bruits avoisinant disparaissent. Tous les sons sont bien rond, absorbés. Ça ne frappe pas, ça marque profondément. Ça emplit de tout un tas de sentiments positifs. Laissant une sensation de sérénité absolue. Je me dit que, comme dans un roman de Boris Vian, les salles devraient devenir toutes rondes après que cette chançon ai été jouée. Une mélodie si douce ! Le plus étonnant c'est que l'album entier est comme ça. Rond et doux. C'est un peu comme un havre de paix. Mais en immatériel.

Ratatat - Ratatat

JUFJ

3 novembre 2010

Bruissements n°1

Je suis allée jusqu'au bords de Loire et sur les bords de la route les arbres semblaient être en feu. Le vent faisait vacciller les feuilles, puis les faisaient tourbillonner. C'est trés agréable d'être pris dans une tempête de feuilles, on se sent bercées par tout cela. Le crépitement des feuilles est trés apaisant et on se laisse facilement enporter.

Je buvais toutes ses couleurs, comme on boit les paroles de quelqun en s'accrochant a ses lèvres pour ne laisser aucun mot s'échapper. Je ne laissais aucunnes couleurs s'envoler.

Chaqun rivalisait d'éclat et de coloris flamboyants allant de l'orange sanguine au prune et tout les dégradés d'orangés

Playing Time - René Aubry

qjsd

31 octobre 2010

Les Danses Hongroises de Brahms

La première danse est la plus belle à mon goût, et la cinquième est trés connue. La partition est une page d'un concerto de Bach, la dernière page.

Les Danses Hongroises - Brahms

PJUV

31 octobre 2010

Hululements n°1

La mousse a une couleur étrange après la pluie. Un peu comme la peau d'un citron vert. Un peintre dirait vert anis mais je trouve que la couleur est plus éclatante. Elle s'approche de la couleur des feuilles avant qu'elles ne deviennent jaunes, les premières semaines d'Automne.

Quand l'eau glisse sur les tuilles d'argiles , celle-ci se gorgent d'eau et prennent une teinte plus rouge. D'ailleur la mousse ressort particulièrement sur l'argile après la pluie. Ces deux couleurs, misent cotes à cotes sont très amusantes. Je pourais les regarder des heures par ma petite fenêtre mais les tuilles et la mousse reprennent assez rapidement leurs couleurs initiales. Fades

IYTDFKULGH

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18 septembre 2010

Refroidissements n°1

J'ai découvert pas mal de chansons "électro" vraiment bien. Du genre a te donner envie de tout casser, de tout foutre en l'air, de perdre la tête et de se laisser aller. A te rendre fou et parano.

C'est un peu une renaissance mais en plus mauvais. Ça te fait ressentir plein de choses. Ça te donne envie de partir loin, pour ne plus jamais revenir. J'aimerais toucher ce mondes, ces choses.

Ce n'est pas uniquement le noir et la matière brute, c'est aussi le faisceau de lumière siviolant dans l'obscurité que tu n'aurais qu'une envie en la voyant : Mourir.

NB : A te faire faire une bonne crise d'angoisse.

DUYLU

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Léon le plancton
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